Saturday, December 29, 2018

Xiaomi présente un nouveau smartphone low cost : le Mi Play

Xiaomi présente un nouveau smartphone low cost : le Mi Play


         
Comme prévu, Xiaomi a présenté cette semaine un nouveau téléphone. Phablette panoramique avec écran à encoche, le Mi Play aurait largement pu être un membre des Redmi, tant sa configuration est typique d’un téléphone entrée de gamme.
L’information était étonnante. Et pourtant, elle était officielle : Xiaomi a bien présenté un smartphone la veille de Noël. Une date qui a certainement eu pour effet de réduire la visibilité médiatique de ce lancement. Cependant, il y avait certainement un effet tactique : le mobile en question ne sera pas le plus emblématique de la marque chinoise (il pourrait même ne jamais arriver en Europe), mais il permet néanmoins à Xiaomi d’occuper le terrain, en attendant les premières annonces de janvier.
Configuration low cost
Le téléphone présenté par Xiaomi est le Mi Play (et non le Play tout court, comme nous l’avions interprété la semaine dernière), un produit qui s’adresse plutôt à une population jeune. Il s’agit d’un téléphone plutôt low cost, doté d’une plate-forme basée sur des Cortex-A53 de ARM et, détail plutôt rare, en provenance de MediaTek. Vous noterez d’ailleurs que Xiaomi fait historiquement appel au fondeur taïwanais pour des Redmi et non pour des Mi. Ce fut le cas récemment avec les Redmi 6 et Redmi 6A, par exemple.
Xiaomi Mi Play
Le chipset ici présent est le récent Helio P35, un octo-core cadencé jusqu’à 2,3 GHz. Outre ces cœurs Cortex-A53, il est équipé d’un GPU PowerVR GE8320 et d’un modem LTE catégorie 4. Il est ici accompagné de 4 Go de mémoire vive et de 64 Go de stockage interne, extensibles par microSDXC (jusqu’à 256 Go supplémentaires). Cette plate-forme sert à donner vie à Android 9.0 Pie, servant de base à MIUI. La batterie est un modèle de 3000 mAh.
Grand écran et double capteur photo
À l’extérieur, nous retrouvons un smartphone typique de la téléphonie actuelle avec du verre à l’avant et du métal sur les tranches. À l’arrière, le matériau ressemble à du verre, mais compte tenu du positionnement, il se pourrait qu’il s’agisse de polycarbonate. Nous pouvons y voir un lecteur d’empreinte digitale. La dalle tactile mesure 5,84 pouces et intègre une encoche de forme arrondie. Le ratio et de 19/9e. La définition est Full HD+.
Le mobile est compatible WiFi ac dual band, Bluetooth 4 .2, GPS (Glonass), jack 3,5 mm et microUSB. Le Mi Play est équipé d’un double capteur photo avec un capteur principal de 12 mégapixels (chaque pixel mesurant 1,25 micron). Il est associé à une optique qui ouvre à f/2.2 et un autofocus à détection de phase. Le second capteur ne sert qu’au soutien du premier (avec calcul des profondeurs pour l’effet bokeh). À l’avant, la webcam est un modèle très classique de 8 mégapixels.
10 Go de data par mois inclus
Le Mi Play est un mobile qui est extrêmement économique, puisqu’il sera vendu en Chine à 1099 yuans (141 euros). Il sera en outre proposé avec forfait data de 10 Go par mois pendant un an. Les détails sur les conditions d’accès à cette offre sont diffus, notamment s’ils sont offerts par Xiaomi ou par un opérateur partenaire (auquel cas il faudrait s’abonner à ce dernier). Cependant, il semble évident que c’est ce plan data qui sera le principal argument de vente du Mi Play.

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Monday, December 17, 2018

Le Samsung Galaxy A8s et son écran à trou sont officiel

samsung
Comme prévu, c’est aujourd’hui que Samsung a présenté le Galaxy A8s. Une présentation peut-être brouillée par la conférence impromptue de Honor, mais qui n’a pas empêché la firme coréenne de dévoiler dans le détail son téléphone.
Comme prévu, c’est aujourd’hui que Samsung a présenté le Galaxy A8s, son premier smartphone avec écran « Infinity Display O ». Il s’agit pour rappel de l’un des nouveaux formats d’écran présentés par Samsung lors de sa conférence des développeurs organisée début novembre. L’Infinity Display O est un smartphone où une partie de la surface ne présente pas d’affichage, comme s’il y avait un trou. Dans ce trou se trouve une webcam. Ainsi, Samsung contourne le problème de la webcam tout en adoptant un design plus borderless encore que ce que la firme proposait avec le Galaxy S9 par exemple.
Rebondissements à répétition
Le Galaxy A8s est donc le premier à intégrer un écran Infinity Display O chez Samsung. Et techniquement, il est également le premier sur le marché, même si Huawei a tout tenté pour lui voler la vedette, d’abord en dévoilant le Nova 4 à la télévision chinoise la semaine dernière, puis en organisant aujourd’hui même une conférence de presse à Hong Kong pour le Honor V20. Dans les deux cas, le mobile a été montré, mais pas détaillé. Alors que Samsung a officialisé son mobile dans les moindres détails. Un bon point pour la marque coréenne qui ne s’est pas laissé démonter par la concurrence.
Samsung Galaxy A8s
Que propose donc ce Galaxy A8s ? Tout d’abord, ergonomiquement, le Galaxy A8s reprend le design des trois derniers Galaxy A en date : le A6s, le A9 (2018) et le A7 (2018). Le dos est en verre minéral. Le bloc photo est dans un coin supérieur. Le lecteur d’empreinte digitale est au centre. Notez la forme de ce lecteur d’empreinte, légèrement ovoïde.
Ecran à trou et Snapdragon 710
À l’avant, l’écran est donc tel que nous l’attendions, avec de très fines bordures.  La dalle est IPS (puisqu’elle est fabriquée par le fabricant chinois BOE, également partenaire de Huawei pour le Nova 4). Elle mesure 6,4 pouces. Elle affiche des images en Full HD+ (1080 x 2340) au format 19,5/9e. La résolution est de 403 pixels par pouce.
Le chipset est ici un Snapdragon 710. C’est la première fois que Samsung emploie cet octo-core, le A6s et le A9 (2018) profitant du Snapdragon 660. Le composant est accompagné ici de 6 ou 8 Go de mémoire vive et de 128 Go de stockage, extensibles par microSDXC jusqu’à 512 Go supplémentaires.
Triple capteur photo
Côté photo, nous retrouvons à l’arrière, comme sur l’A7 (2018), un triple capteur photo. Il ne s’agit pas du même tryptique que dans l’A7 (2018), mais celui du A8s est assez proche. Nous retrouvons le capteur principal de 24 mégapixels avec objectif ouvrant à f/1.7 et autofocus à détection de phase. Nous retrouvons aussi le capteur tertiaire de 5 mégapixels pour le calcul des profondeurs.
En revanche, le capteur secondaire passe de 8 mégapixels à 10 mégapixels, tandis que l’objectif grand-angle cède sa place à un téléobjectif ouvrant à f/2.4. Logiquement, cela s’accompagne d’un zoom optique, mais ce n’est pas précisé officiellement A l’avant, nous retrouvons la webcam du A7 (2018), un capteur de 24 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.0.
Pas de port jack 3,5 mm
La batterie du Galaxy A8s est légèrement meilleure que celle du A7 (2018). Sa capacité est de 3400 mAh (contre 3300 mAh) et elle est compatible charge rapide. L’équipement général du téléphone inclut les connexions Bluetooth 5.0, WiFi ac dual band, NFC, LTE catégorie 6, Samsung Pay et GPS (Glonass et Beidou). Un port USB type-C 2 .0 est présent, ainsi que deux ports nano SIM. En revanche, le port jack 3,5 mm disparaît. La présence d'un adaptateur n'est pas confirmée (mais son absence serait étonnante de la part de la marque). L’ensemble fonctionne avec Android, ici en version 8.1 Oreo et habillé de la surcouche Samsung.
 La coque du mobile est en aluminium et en verre. Elle mesure 7,4 mm d’épaisseur. Le Galaxy A8s pèse 173 grammes. Il se décline en bleu, vert et gris. Son prix n’a pas été révélé. Mais son lancement commercial aura lieu le 21 décembre prochain. Soit en fin de semaine prochaine.

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Saturday, December 8, 2018

Prise en main du Samsung Galaxy J6 : un smartphone fonctionnel et endurant

Prise en main du Samsung Galaxy J6 : un smartphone fonctionnel et endurant

         
Samsung Galaxy J6
Le Galaxy J6 symbolise le retour de la gamme J de Samsung dans le segment low cost que le Galaxy J7 avait abandonné. Moins de métal. Moins de signes premium. Mais une bonne impression pour un mobile vendu à 249 euros.
L’année dernière, nous avons publié le test du Samsung Galaxy J5 (2017). Et nous avons constaté une belle montée en gamme de la gamme J de Samsung avec des coques en aluminium et des prestations techniques relativement bonnes. Surtout par rapport aux smartphones low cost que la firme coréenne proposait quelques années auparavant, à l’époque du Galaxy S5. Et nous avions noté que, hormis l’ergonomie, la différence entre le J5 (2017) et le A5 (2017) n’était pas si énorme.
Samsung Galaxy J6
Juste un Galaxy A6 avec une coque en plastique ?
Impression confirmée cette année, puisque le successeur « légitime » du Galaxy J5 (2017) est le Galaxy A6 que nous avons testé dans nos colonnes. Un test titré : « Un Galaxy J s’est glissé chez les Gaalxy A ». Cependant, Samsung n’abandonne pas le low cost. Au contraire, la marque a souhaité recoller avec les fondamentaux de ce segment, en proposant le Galaxy J6, remplaçant commercial du Galaxy J5 (2017), vendu sous la barre des 250 euros et sujet de cette prise en main. C’est un téléphone sans chichi, sans signe ostentatoire de richesse, avec ce qu’il faut, mais pas plus. En voici la fiche technique laquelle ressemble beaucoup à celle du Galaxy A6 :
  • poids : 154 grammes
  • ratio-écran / surface du mobile : 76,5 % environ
  • Coque en polycarbonate
  • format d’écran : 18,5/9e
  • écran Super AMOLED HD+ de 5,6 pouces (résolution de 293 pixels par pouce)
  • protection verre minéral Gorilla de Corning
  • chipset Samsung Exynos 7870 (octo-core Cortex-A53 cadencé jusqu’à 1,6 GHz)
  • GPU ARM Mali-T830 MP1
  • 3 Go de mémoire vive
  • 32 Go de stockage interne (extensibles par microSDXC jusqu’à 512 Go)
  • batterie de 3000 mAh (non amovible)
  • compatible LTE catégorie 6, WiFi n, Bluetooth 4.2, GPS (Glonass et Beidou), NFC, radio FM
  • port microUSB 2.0, port microSDXC dédié et port jack 3,5 mm
  • lecteur d’empreinte digitale au dos
  • simple capteur photo 13 mégapixels avec objectifs ouvrants à f/1.9, flash LED et autofocus à mesure de contraste
  • webcam 8 mégapixels avec objectif ouvrant à f/1.9 et flash frontal
  • dual SIM (nano SIM)
  • Android 8.0 Oreo avec Samsung Experience 9.0
  • accessoires inclus avec : un chargeur mural, un câble USB type-C, un kit mains libres
Comparons quelques instants les Galaxy J6, A6 et J5 (2017). Vis-à-vis de ce dernier, le Galaxy J6 offre un écran plus grand, mais un design moins qualitatif, repositionnement oblige et une plate-forme similaire. Le Galaxy A6 reprend quant à lui les atouts et les atours du Galaxy J5 (2017) et le format du Galaxy J6. Ainsi, la grande différence entre le Galaxy A6 et le Galaxy J6 n’est pas à l’intérieur du mobile, mais à l’extérieur.
La prise en main classique d'un Galaxy J
Nous retrouvons ainsi la prise en main très classique des Galaxy J tels que nous les connaissions il y a deux ou trois ans avec les Galaxy J5 (2016) ou le Galaxy J5. La coque est en plastique. Le bloc photo est carré et placé au centre de la face arrière. Il est flanqué d’un flash. Seuls indices que ce J6 est bien plus moderne : le haut-parleur mono est placé sur l’une des tranches et le lecteur d’empreinte digitale est positionné à l’arrière. C’est un design très classique, mais fonctionnel. Sans chichi.
Samsung Galaxy J6
Nous retrouvons cette même impression avec l’interface du smartphone. Si vous refusez dès le départ l’installation automatique de la suite d’applications de Samsung (que vous pouvez toujours aller chercher sur Samsung Apps par la suite), vous vous retrouvez avec un environnement plutôt sobre. À l’image du Galaxy S9 ou du Galaxy Note 9, le Galaxy J6 profite ici de Samsung Experience (avec quelques ajustements bien évidemment). Bixby est présent, avec son écran dédié. Les menus customisés par la firme (zone de notification et de réglage rapide, tiroir d’applications, menu de paramétrage) sont présents et à jour. Pas d’anciennes versions d’Android ici puisque le Galaxy J6 profite d’Android 8.0 Oreo.
Samsung Galaxy J6 interface Samsung Galaxy J6 interface Samsung Galaxy J6 interface
Performances limitées mais très bonne autonomie
Toujours dans le même esprit, les performances du smartphone ne sont pas exceptionnelles, mais sont à la hauteur de ce que nous attendons de la part d’un Galaxy J : l’interface est fluide, la navigation sur Internet l’est également. Nous aurions évidemment préféré que l’Exynos 7870 soit au moins associé à 4 Go de RAM (comme c’est le cas dans certains pays) à défaut d’être remplacé par l’Exynos 7880 (qui aurait largement mérité sa place ici, au moins pour la connectivité Bluetooth 5.0). Mais Samsung fait ici dans la simplicité. Voire même dans le minimalisme.
Samsung Galaxy J6 interface Samsung Galaxy J6 interface Samsung Galaxy J6 interface
Il y a cependant deux éléments importants sur lesquels le Galaxy J6 est une très bonne surprise. Le premier est l’autonomie. Puisque la plate-forme est plutôt frugale, elle consomme moins d’énergie. L’autonomie du Galaxy J6 en usage classique peut atteindre les deux jours, voire plus si vous activez le mode économie d’énergie. Attention cependant, puisque la plate-forme n’est pas particulièrement puissante, elle travaillera plus longtemps à plein régime dans certains usages (notamment les jeux).
Le second élément que Samsung n’a pas négligé est l’écran. Il s’agit d’une dalle Super AMOLED très lumineuse et très contrastée (OLED oblige). Les angles sont bien ouverts et la réactivité de la dalle est bonne. Même si la résolution est assez faible selon les standards actuels (moins de 300 pixels par pouce), la dalle offre de très belles couleurs. Le rendu est bon.
Peu mieux faire en photo
La photo est certainement son plus gros point faible, notamment quand on connaît les performances de Samsung sur le haut de gamme. Même si l’application est généreuse en modes et en réglages divers, le capteur 13 mégapixels est peu qualitatif. La luminosité est plutôt mal gérée, avec des écarts considérables entre les zones sombres, dans la rue en contrebas, et les zones très claires, comme ici le ciel. Si bien que le capteur choisit d'en privilégier une au détriment de l'autre. Le bruit apparaît rapidement quand la lumière vient à baisser. Pour les portraits, le Galaxy J6 offre un flou d’arrière-plan correct, mais l’autofocus est un peu trop lent. C’est d’autant plus frustrant après la prise en main du Galaxy Note 9, particulièrement intéressant en photo.
Samsung Galaxy J6 photo
Samsung Galaxy J6 photo
Si le Galaxy J5 (2017) était trop proche des standards milieu de gamme du catalogue de Samsung (au point d’intégrer son successeur à la gamme A), le Galaxy J6 recolle donc bien aux standards low cost dont nous avions l’habitude entre 2015 et 2016. Nous constatons d’ailleurs, entre le J5 (2016) et le J6 tout le travail effectué en deux ans par Samsung sur l’interface et l’optimisation logicielle.
Nous aurions aimé que ce travail affecte davantage les performances techniques (or autonomie) et photographiques de cette proposition. D’autant, que le Samsung Galaxy J6 est vendu au-dessus de la barre des 200 euros où la concurrence chinoise est plus agressive.

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70 millions de Nokia vendus depuis le retour de la marque

70 millions de Nokia vendus depuis le retour de la marque       

nokia
Lors de sa conférence de presse à Dubaï, HMD Global a partagé quelques informations sur ses plans pour l’avenir et ses résultats depuis la reprise de la marque Nokia. Et les chiffres sont assez impressionnants.
Si Microsoft avait su le réel potentiel de la marque Nokia, les décisions du groupe de Redmond auraient-elles été différentes à son égard ? Car les résultats obtenus par HMD Global, depuis le rachat de la licence d’exploitation de la marque et l’arrivée des premiers mobiles (avec le Nokia 6), forcent le respect. En voici une autre preuve : HMD Global aurait commercialisé 70 millions de téléphones Nokia depuis le lancement de son activité. Soit en deux ans.
Nokia 7.1
Le Nokia 7.1 est typique de la stratégie de Nokia en 2018
Ce chiffre a été dévoilé à nos confrères allemands de WinFuture ont eu l’occasion de s’entretenir avec des représentants de Nokia lors de la conférence de presse organisée cette semaine à Dubaï par HMD Global. Une interview durant laquelle la firme finlandaise en a profité pour parler un peu d’avenir.
Montée en gamme progressive
Et les perspectives sont bonnes. Car la firme finlandaise, contrairement à d’autres acteurs historiques de la téléphonie (et contrairement à Microsoft), s’appuie sur une offre en phase avec les attentes des consommateurs et un catalogue capable de concurrencer les marques chinoises les plus agressives sur leur propre terrain de jeu. Cependant, HMD Global ne veut pas se contenter d’une reconnaissance sur les segments où les prix sont peu élevés (entrée et milieu de gamme low cost). Son but est de monter progressivement en gamme.
Cela démarrera en 2019 avec le segment « premium », coincé entre le milieu de gamme et le haut de gamme. C’est le terrain de jeu préféré de OnePlus, Xiaomi et Honor. Les flagships quant à eux, ne seront une priorité stratégique qu’en 2020. L’idée de HMD Global est de monter en compétence progressivement, en développant de nouvelles technologies et en s’appuyant sur ces partenaires (comme Carl Zeiss). Innover sera l’un de ces objectifs en 2019. Nous avons hâte de savoir comment cela va se concrétiser.
Les bons résultats se multiplient
Le chiffre annoncé par HMD Global n’est pas surprenant. En début d’année, une étude confirmait déjà la bonne tendance : GfK annonçait que Nokia était revenue dans le Top 5 européen, derrière Samsung, Huawei, Apple et Xiaomi, dans cet ordre. Avec 1,6 million de smartphones vendus sur le premier trimestre 2018, Nokia représente 3,5 % de part de marché.
Une autre étude du début d’année, en provenance de IDC cette fois, affirmait que Nokia avait pris la place de numéro 2 du marché mondial du feature phone en 2017, et ce en 12 mois d’activité sous la houlette de HMD Global. Cela représente 59,2 millions de mobiles, tels que le nouveau Nokia 3310. En Europe, Nokia serait même en position de leader. Nous ne savons pas si, un an plus tard, cela sera toujours le cas. Mais si cela se confirme, le retour du 8110 y est certainement pour quelque chose.

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Thursday, November 29, 2018

Fiche technique Huawei Mate 20 Pro

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CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

DesignClassique (full tactile)
Dimensions157,8 x 72,3 x 8,6 mm
Poids189 grammes
AutonomieNon communiqué
Niveau d'exposition (DAS)0,40 W/Kg
Système d'exploitation (OS)Android 9.0 Pie
ProcesseurHiSilicon Kirin 980 - 2.6 GHz
Date de sortieOctobre 2018
Prix999 € (à sa sortie)
905,00 € (meilleur prix en ligne aujourd'hui)

ÉCRAN

Taille (diagonale)6,3 pouces
Résolution3120 x 1440 pixels
Nombre de couleurs16 millions de couleurs
Tactileoui, multipoints (multitouch) capacitif

COMMUNICATION / RÉSEAUX

Fréquences850-900/1800-1900 Mhz (quadri-bande)
GPRSClasse 10 : GPRS (4+2)
EDGEoui
UMTS (3G)H+ 42 Mbps (HSPA+)
4G1024 Mbps
Wi-Fi / UMA / UPnP802.11 a/b/g/n/ac
GPS intégréoui (A-GPS) + GLONASS

MULTIMEDIA

Appareil photo41 mégapixels avec Flash double LED + Auto Focus
Vidéooui
Sonneriespolyphoniques
Lecteur MP3/AACMP3 / AAC / AAC+
Radio FMnon
Jeuxoui

MÉMOIRE

RépertoireMémoire partagée
Mémoire interne128 Go, 6 Go RAM
Carte mémoireNano Memory Card
Acheter une carte mémoire

BUREAU

MessagerieSMS / EMS / MMS / e-mail (push)
Internet mobileWAP 2.0 + navigateur Web
Mains-libresoui
Mémo vocaloui
Numérotation vocaleoui
Visualisation doc.oui (Excel, Word...)

CONNECTIVITÉ

Bluetoothoui, Bluetooth 5.0
Acheter un accessoire Bluetooth
Câble dataUSB 3.1
Prise Jack 3,5 mmnon
Autresnon

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Friday, November 2, 2018

Fiche technique Apple iPhone Xs Max (512 Go)




    Fiche technique Apple iPhone Xs Max (512 Go)



    CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

    DesignClassique (full tactile)
    Dimensions157,5 x 77,4 x 7,7 mm
    Poids208 grammes
    AutonomieNon communiqué
    Niveau d'exposition (DAS)0,99 W/Kg
    Système d'exploitation (OS)iOS
    ProcesseurApple A12 Bionic
    Date de sortieSeptembre 2018
    Prix1659 € (à sa sortie)
    1413,00 € (meilleur prix en ligne aujourd'hui)

    ÉCRAN

    Taille (diagonale)6,5 pouces
    Résolution2560 x 1440 pixels
    Nombre de couleurs16 millions de couleurs
    Tactileoui, multipoints (multitouch) capacitif

    COMMUNICATION / RÉSEAUX

    Fréquences850-900/1800-1900 Mhz (quadri-bande)
    GPRSClasse 10 : GPRS (4+2)
    EDGEoui
    UMTS (3G)H+ 42 Mbps (HSPA+)
    4G1024 Mbps
    Wi-Fi / UMA / UPnP802.11 a/b/g/n/ac
    GPS intégréoui (A-GPS) + GLONASS

    MULTIMEDIA

    Appareil photo12 mégapixels avec Flash quadruple LED + Auto Focus
    Vidéooui
    Sonneriespolyphoniques
    Lecteur MP3/AACMP3 / AAC
    Radio FMnon
    Jeux-

    MÉMOIRE

    RépertoireMémoire partagée
    Mémoire interne512 Go, 4 Go RAM
    Carte mémoirenon

    BUREAU

    MessagerieSMS / EMS / MMS / e-mail (push)
    Internet mobileWAP 2.0 + navigateur Web
    Mains-libresoui
    Mémo vocaloui
    Numérotation vocaleoui
    Visualisation doc.oui (Excel, Word...)

    CONNECTIVITÉ

    Bluetoothoui, Bluetooth 5.0
    Acheter un accessoire Bluetooth
    Câble dataUSB 2.0
    Prise Jack 3,5 mmnon
    AutresSortie TVfaiez.faiez01@gmail.com

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    Apple iPhone Xs Max (512 Go)

    Apple iPhone Xs Max (512 Go)Read more »

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    Sunday, April 15, 2018

    test galaxy s8
























    Il a clairement été difficile pour Samsung de se trouver dans la situation telle que le groupe l’a vécu en 2014 : alors que son Galaxy S3 et son Galaxy S4 se sont vendus par centaines de milliers ; alors que l’entreprise jouit d’une position incontestée de leader mondial, elle dévoile un Galaxy S5 très prudent. Car Samsung n’est pas une entreprise qui a l’habitude de casser ses propres codes. Il faut la pousser dans ses retranchements pour voir ce groupe patriarcal se remettre en question, repartir de zéro et écouter les clameurs du marché.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Une base qui ne change pas, mais qui évolue
    Le Galaxy S6 est ainsi né. Et surtout le Galaxy S6 Edge, sa version incurvée. Il a été suivi par le S6 Edge+, le Note Edge, le S7 Edge, le Note 7 (il ne faut pas l’oublier) et maintenant le S8. Tout aussi incurvé. Tout aussi séduisant. Et bien sûr tout aussi ambitieux. Mais il y a un autre sentiment qui nse dégage de ce téléphone dès la prise en main : c’est une évidente maturité de la part de Samsung. Oui, l’entreprise a trouvé sa formule bien à elle dans la téléphonie mobile. Une formule composée de verre et de métal, de ligne incurvée et d’un corps symétrique, de diodes électroluminescentes et de bordures de plus en plus fines. Une formule qu’il sera très difficile de parfaire plus encore. En voici les éléments techniques :
    • dimensions : 148.9 x 68.1 x 8 mm
    • poids : 155 grammes
    • Protection à l’avant et à l’arrière en verre renforcé Gorilla 5 de Corning
    • certification IP68
    • écran incurvé Super Amoled de 5,8 pouces d’une définition de 1440 x 2960 pixels (résolution de 570 pixels par pouce)
    • rapport entre écran et taille du mobile : 83,6 %
    • chipset Samsung Exynos 89 Octa 8895 composé de 4 coeurs Mongoose M2 cadencés jusqu’à 2,3 GHz, de 4 coeurs Cortex-A53 cadencés à 1,7 GHz et d’un GPU ARM Mali-G71 MP20
    • 4 Go de RAM LPDDR4
    • 64 Go de stockage interne au format UFS 2.0 (extensibles par microSDXC)
    • batterie 3000 mAh non amovible compatible Quick Charge 2.0
    • Coque compatible recharge sans fil Qi et Airfuel, ainsi que le paiement mobile Samsung Pay
    • capteur photo 12 mégapixels (pixel de 1,4 micron), objectif 26 mm ouvrant à f/1.7, flash LED simple, stabilisateur optique, autofocus à détection de phase (technologie Dual Pixel), compatible 4K en vidéo.
    • webcam 8 mégapixels à l’avant, objectif ouvrant à f/1.7, compatible QHD en vidéo, flash par l’écran
    • Lecteur d’empreinte digitale et cardiofréquencemètre à l’arrière
    • Scanner rétinien et reconnaissance faciale
    • compatible LTE catégorie 16, WiFi ac dual band, Bluetooth 5.0, NFC, USB 3.1 type-C, ANT+ et GPS Glonass
    • Android 7.0 Nougat avec surcouche Samsung Experience 8.1
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Premières remarques sur cette fiche technique : elle est bigrement haut de gamme. Étanchéité. Puissants chipsets. Complétude des équipements. Il n’y a pas grand-chose à dire sur cette fiche technique. Nous sommes toujours un peu déçus de constater que Samsung rechigne à se mettre au niveau des meilleurs concurrents sur la RAM : 4 Go, c’est beaucoup, mais si peu à la fois. De même pour le stockage : 64 Go. Nous trouvons la firme un peu pingre sur ces deux points. La batterie aussi aurait pu être améliorée, au lieu de rester identique à celle du S7. D’autant que le S8 est un peu plus grand que le S8. Notez cependant la belle montée en gamme de la webcam, qui passe de 5 à 8 mégapixels.
    Infinity Display : l'atout séduction
    Commençons ce tour d’horizon avec un petit tour du propriétaire. Et notamment avec l’écran, puisque c’est lui la star du S8. Comme nous avons vu précédemment, le Galaxy S8 est un smartphone d’une taille standard (peut-être un peu plus haut que d’habitude), mais doté d’un écran de phablette : 5,8 pouces. Si vous comparez les dimensions du S8 avec celles du S7, vous remarquez que le S8 est légèrement plus étroit, plus haut et très légèrement plus épais (0,3 mm). Le S7 Edge, qui dispose d’un écran de 5,5 pouces est lui, plus large et plus haut que le S8. Conséquence : le S8 bat tous les records du catalogue Samsung en terme de ratio écran / taille : plus de 83 %.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    L’effet est encore plus saisissant grâce aux coins de l’écran qui ne sont plus en angles droits, mais suivent le contour de la dalle. L’incidence sur l’esthétique du téléphone est considérable. Les bordures latérales sont absentes, comme avec le S7 Edge. La bordure au-dessus de l’écran est réduire de moitié : elle est juste assez large pour la webcam. Et la bordure inférieure du mobile est tellement fine que l’éternel bouton « Home » a disparu. Avec une conséquence malheureuse : le lecteur d’empreinte est déporté à l’arrière du mobile. Et le téléphone est tellement haut qu’il faut parfois s’appeler « E.T. » pour arriver à y placer le doigt. C’est le premier (et l’un des très rares) point négatif que nous avons à émettre sur ce téléphone.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Coque étanche, verre minéral, aluminium taillé
    Transition parfaite pour évoquer le design général du téléphone. La coque, étanche, est constituée d’un châssis métallique (comprenant aussi les tranches) pris en sandwich entre deux dalles incurvées (des deux côtés, soit quatre courbures) de verre minéral Gorilla 5 de Corning. Vous remarquez que ce n’est pas le métal, mais le verre minéral qui prendra des coups en cas de choc. En effet, la partie métallique est bien plus fine que pour le Galaxy S7, réduisant son pouvoir de protection en cas d’impact. C’est dommage, mais il est peut-être préférable d’opter pour une coque additionnelle, quitte à grossir le produit et cacher ses belles courbes. Notez que le Galaxy S8 est plus étroit que l’iPhone 7, mais un peu plus grand et un peu plus épais.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    À l’arrière, vous remarquez que le bloc photo de provoque plus d’excroissances. L’ensemble est désormais pratiquement plat. De chaque côté du bloc se trouvent des éléments techniques : à gauche le flash et le cardiofréquencemètre, à droite le lecteur d’empreinte déjà évoquée précédemment. Sur les tranches, vous retrouvez à gauche le volume et le bouton Bixby (qu’il est possible d’assigner à une autre application), à droite la mise en marche, en haut le micro secondaire et le tiroir pour la SIM et la microSD, enfin en bas le micro principal, le haut-parleur, le jack 3,5 mm et le port USB type-C, une première dans la gamme Galaxy S (enfin !).
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Comme tous les smartphones dont la coque est principalement constituée de verre, la prise en main du mobile est fuyante : le mobile glisse beaucoup (propriété accentuée par l’excellent verre Gorilla 5 qui offre un contrôle tactile précis et instantané). C’est notre deuxième petit point négatif, aggravé par la position plus que malencontreuse du lecteur d’empreinte qui oblige à quelques contorsions de la main. Acrobatie plus risquée avec le S8 à cause du verre. Une fois débloquée, la prise en main est très agréable. Nous ne saurions dire si elle l’est plus ou moins face au Galaxy S7. Les propriétés de l’écran sont meilleures encore que celles du S7 : meilleure luminosité maximale, meilleur équilibre des couleurs, taux de contraste infinis, angle de vision bien large, un excellent piqué. Samsung améliore ici nettement les réglages de sa dalle AMOLED.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Une nouvelle Experience signée Samsung
    Une fois l’écran allumé, nous sommes face à une nouvelle version de la surcouche de Samsung. Basée sur Android 7.0 Nougat, elle ne s’appelle pas « Touchwiz », mais Samsung Experience, comme cela était évoqué lors des phases de beta-test. Son numéro de version est 8.1, pour signifier qu’elle prend la relève. Le S8 est évidemment le premier mobile de Samsung à profiter de cette surcouche, laquelle reprend à son compte les différentes améliorations de Nougat sans abandonner pour autant l’identité visuelle spécifique de Samsung, même si l’esthétique de cette dernière a été largement dépoussiérée.
    Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface
    Cela démarre dès la page d’accueil avec le widget météo, qui oublie la couleur pour adopter un style monochrome très moderne. La version préinstallée est verticale, mais la version horizontale est également disponible. En dessous, vous ne retrouvez que le moteur de recherche Google et cinq icônes, pratiquement les mêmes qu’habituellement. Sauf que Contact et Applis ont disparu. Le premier est devenu de plus en plus inutile (puisque les contacts sont aussi disponibles dans Téléphone) et le second n’a plus lieu d’être. En effet, pour accéder au volet des applications dans Nougat, il suffit de glisser le doigt du bas vers le haut (le mouvement inverse du volet des notifications et des réglages rapides). En gagnant deux places, Samsung y installe l’appareil photo et le Play Store. Le reste est rangé. Jamais une interface Samsung n’a été aussi claire dès le lancement.
    Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface
    La nouvelle esthétique de l’interface touche aussi les boutons virtuels de navigation d’Android, les icônes des applications système et des réglages rapides, le menu « paramètres » et même quelques applications système (Calendrier, Dossier sécurisé, le navigateur Internet ou encore la Calculatrice). Dans l’ensemble, Samsung se veut donc plus proche des prérogatives de Google et c’est tant mieux. Naturellement, la firme ne cède pas sur tout et conserve certains acquis de Touchwiz, comme Always On, le volet Edge, smartphone incurvé oblige (même si, en vrai, la présence de bordures incurvées est un prétexte pour intégrer un volet interactif supplémentaire), Samsung Knox (pour la protection des données), le Galaxy Apps (une boutique parallèle au Play Store), Game Launcher, ainsi que la brochette d’applications qui doublonnent avec celles de Google présentes au lancement : Samsung Notes, Internet, Mail ou Deezer.
    Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface
    Moins d'applications, plus de services (utiles)
    En parlant justement des applications intégrées, il y a une bonne nouvelle : elles sont moins nombreuses. Moins d’applications Google. Moins d’applications Samsung. Et moins d’applications tierces. Parmi celles-ci, sont toujours présents la suite Office de Microsoft, Deezer et Facebook. C’est bien mieux qu’auparavant. Côté Samsung, nous avons croisé quelques applications qui auraient pu être facultatives : Samsung Connect (pour la domotique), Samsung Gear (pour contrôler les accessoires éponymes), Samsung Members. Heureusement, la grande majorité peut être désinstallée (et pas seulement désactivée). Là encore, c’est une excellente nouvelle.
    Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface
    Autre bonne nouvelle pour finir avec l’interface : Bixby. Le nouvel assistant virtuel de Samsung, résultat du rachat de la start-up des créateurs de Siri, se trouve « physiquement » à la place d’Upday, le fil d’information personnalisé de Touchwiz. Il suffit de glisser de gauche à droite depuis l’accueil de Samsung Experience pour y accéder ou plus simplement d’appuyer de façon prolongée sur le bouton mécanique dédié. Bixby est un melting-pot de plusieurs outils déjà disponibles chez les concurrents ou sur Android.
    Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface Samsung Galaxy S8 interface
    C’est d’abord un fil d’informations personnalisé comme Google Now, avec la météo, les liens récemment ouverts, l’actualité, l’objectif sportif avec Samsung Health, etc. L’ensemble se présente avec un système de cartes. Des liens ont été établis avec quelques services tiers, comme Uber, CNN, Foursquare, LinkedIn (mais pas Facebook), Twitter, Spotify (mais pas Deezer) pour apporter de la pertinence à l’ensemble. C’est aussi un traducteur intelligent, comme Google Translate, associé à un outil de recherche visuelle, comme Google Lens. Chez Samsung, cela s’appelle Google Vision. Et cela devrait être un assistant vocal. Cependant, nous n’avons pas été en mesure d’activer ce service. Une fois encore, les francophones devront attendre...
    Un système gourmand, mais pas si énergivore
    Autant être clair : Touchwiz, ou Samsung Experience, est une belle surprise. Nous attendions de la part de la firme un dépoussiérage. Nous avons eu le droit à un grand nettoyage de printemps, avec toute la fraicheur et la légèreté. Une légèreté d’apparence, soulignons-le. Car Samsung Experience n’est pas une ROM pour les smartphones dotés de 16 Go de stockage interne ou 2 Go de mémoire vive. Car, dans ces conditions, toutes les ressources systèmes seraient utilisées par l’OS. En effet, le système s’octroie 2 Go de RAM (sans compter les 636 Mo « réservés » à nous ne savons quoi) et 14 Go de stockage. Soit deux fois plus que Touchwiz dans le Galaxy S7. Heureusement, Samsung a opté pour 4 Go de RAM et 64 Go de stockage. Ce qui se révèle suffisant pour faire tourner Android Nougat et la surcouche de façon très satisfaisante. Et les optimisations réalisées en arrière-plan permettent au Galaxy S8 d’atteindre une autonomie bien supérieure à celle du Galaxy S7 (plus de 8 heures d’utilisation continue).
    Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances
    Passons aux performances brutes du Galaxy S8, équipé pour rappel d’un écran QHD+, d’un Exynos 8895 octo-core (avec coeurs customisés pour quatre d’entre eux) et de 4 Go de LPDDR4. Ce sont là les trois éléments importants à tenir compte, même si d’autres jouent évidemment un rôle (comme la nature du stockage interne). Notez que, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous n’avons pas encore eu l’occasion de tester de smartphone avec un Snapdragon 835. Nous nous contentons donc du OnePlus 3T sous Snapdragon 821. Nous avons également intégré à nos comparatifs le Galaxy S7 sous Exynos 8890, l’iPhone 7 sous Apple A10 Fusion et le Honor 8 Pro, le plus performant des modèles Huawei sous Kirin 960.
    Il talonne l'A10 Fusion d'Apple ! 
    Voici donc les chiffres obtenus lors de nos tests. Rappelons que nous effectuons chaque test à plusieurs reprises. À chaque fois, nous fermons l’application, vidons le cache et recommençons. Nous le faisons sur cinq benchmarks différents : AnTuTu, Basemark OS II, Basemark X (qualité standard et qualité haute), 3D Mark (Ice Storm Unlimited, Slingshot ES et Slingshot ES Extreme) et Geekbench. Nous ne modifions aucun paramètre d’origine (sauf si nous le signalons), mais nous faisons dans la mesure du possible les mises à jour système. Les chiffres que nous communiquons sont les meilleurs obtenus. Le Galaxy S8 obtient 173 689 points sur AnTuTu, 3188 points sur Basemark OS II, 1993 et 6421points sur Geekbench (single core et multi-core respectivement), 31 327 points sur Ice Storm Unlimited, et enfin 3176 et 6421 points sur Slingshot ES (version classique et version Extreme, respectivement).
    Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances
    Dans l’ensemble, les résultats obtenus par le Galaxy S8 sont assez proches de ceux de l’iPhone 7. Sur Slingshot, le Galaxy S8 fait mieux. Dans tous les autres tests, il est derrière son concurrent. Le modèle de smartphones qui se rapproche le plus du Galaxy S8 et de l’iPhone 7 est le OnePlus 3T avec le Snapdragon 821. Sur AnTuTu et Basemark OS II, le flagship killer est nettement derrière. Sur les tests graphiques, en revanche, il est à la même hauteur (certainement grâce à ses 6 Go de mémoire et son écran Full HD). Les autres sont derrière, mais parviennent à ne pas se faire distancer.
    Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances
    Notre conclusion : l’Exynos 8895 est un excellent chipset, notamment les coeurs Mangoose qui semblent être en mesure de concurrencer les Kryo de Qualcomm, malgré le fait qu’ils doivent gérer un écran QHD+ avec l’aide de 4 Go de RAM seulement. Mais le GPU reste un frein à son véritable potentiel. La preuve : Samsung doit placer 12 coeurs Mali-G71 pour obtenir des scores globalement similaires au PowerVR de l’A10 Fusion ou à l’Adreno 530 du SD821 (et nous ne parlons pas de l’Adreno 540 présent dans le SD835).
    Samsung Galaxy S8 performances Samsung Galaxy S8 performances
    Un format d'écran rarement adapté
    Ces excellents résultats, nous les retrouvons évidemment quand nous entamons une partie de jeu vidéo. Étonnamment, Dead Trigger 2, notre jeu étalon, ne perçoit pas le Galaxy S8 comme un smartphone haut de gamme. Il positionne ses graphismes sur la qualité la plus faible. Il se laisse toutefois dompter une fois le passage aux meilleurs graphismes forcé. L’expérience est bonne. Et l’écran du téléphone révèle une partie de son potentiel, grâce à ses contrastes forts et sa finesse. En revanche, le côté panoramique ne sert à rien ici puisque l’application (comme bien d’autres d’ailleurs) ne prend pas en charge le format spécifique du Galaxy S8. Dommage.
    Samsung Galaxy S8 multimedia
    Une remarque que nous faisons également pour la partie vidéo : si le contenu vidéo ne tire pas parti du format d’écran, vous verrez de belles bandes noires sur les côtés. Préférez donc les films sortis dans les salles obscures (et non directement en DVD) qui n’ont pas été retouchés pour s’adapter aux télévisions. Vous aurez alors la chance de profiter d’une très belle expérience cinématographique. D’autant que le lecteur vidéo intégré à la surcouche continue de surclasser la concurrence la plus directe en terme de prise en charge des formats. Deux remarques cependant. D’abord, l’image est généralement rognée par la courbure des bordures, comme avec le S7 Edge, le S6 Edge+ et le S6 Edge. Ensuite, nous vous conseillons vivement d’utiliser l’excellent casque AKG fourni dans la boîte, car le haut-parleur mono n’est pas grandiose (déjà, il est mono) et il est souvent obstrué par un doigt.
    Samsung Galaxy S8 multimedia
    De très belles photos (surtout si on zoome pas !)
    Passons enfin à la photo. Un de nos lecteurs nous a demandé d’accentuer les tests sur la photo, notamment en incluant une partie en basse luminosité (ou même de nuit), car nous prenons tous des photos en soirée. Et c’est vrai ! Nous avons donc essayé de l’introduire avec le Galaxy S8. Vous verrez ci-dessous deux clichés. Le premier a été pris en fin de matinée et le second en début de soirée. Rappelons que le Galaxy S8 est équipé d’un capteur Dual Pixel 12 mégapixels avec objectif ouvrant à f/1.7, stabilisateur optique et autofocus à détection de phase intégrée au capteur. L’ensemble est géré par une application Samsung maison, bourrée de réglages, de filtres et de possibilités. Comme toujours, Samsung soigne la photographie parce que c’est un point différenciant. Et la firme a raison.
    Samsung Galaxy S8 multimedia Samsung Galaxy S8 multimedia Samsung Galaxy S8 multimedia
    Le résultat est très similaire à ce que nous avons pu obtenir l’année dernière. Que ce soit en plein jour, avec de belles couleurs dans le ciel et aucun endroit sombre, malgré l’afflux massif de luminosité lors de cette belle matinée à Paris. Du piqué, du contraste, de la couleur, de l’équilibre : tout est là, comme en 2016. Et comme en 2016, nous constatons une pixelisation très rapide lors d’un simple grossissement. C’est la limite d’un capteur 12 mégapixels : il ne vaut mieux pas zoomer.
    Samsung Galaxy S8 multimedia
    Photo prise en début de journée avec le Samsung Galaxy S8
    Quand la lumière se fait plus diffuse, le capteur s’adapte. Nous avons réalisé une série sous la pluie : les nuages sont bien dessinés et la scène reste fidèle à la réalité, même si le résultat est plus sombre. En fin de journée, les lumières de la ville s’allument et le Galaxy S8 accentue les réglages de luminosité, faisant presque croire qu’il fait encore bien jour. Les nuages perdent en détail, avec une zone totalement surexposée. En revanche, les rues en contrebas sont nettes et détaillées. Le niveau de zoom est pratiquement le même, ce qui est une performance en soi.
    Samsung Galaxy S8 multimedia
    Photo prise en début de soirée avec le Samsung Galaxy S8 
    Une ambition claire, mais pas toujours en phase avec le produit
    En conclusion, le Galaxy S8 est un excellent smartphone, comme ont pu l’être ses deux prédécesseurs dans leur contexte respectif. Mais alors que le Galaxy S7 était très prudent dans sa différenciation avec le Galaxy S6, la mouture de 2017 prend un double risque : celui d’agrandir l’écran jusqu’aux limites du raisonnable (pour sa catégorie) et celui d’abandonner les écrans plats dans le haut de gamme pour se concentrer sur les écrans incurvés. Et sur ces deux décisions, nous sommes plutôt d’accord, même si cela implique de changer la place du lecteur d’empreinte. C’est la grosse erreur ergonomique : le capteur est pratiquement inaccessible là où il est aujourd’hui, alors qu’il aurait définitivement plus ambitieux d’utiliser un lecteur à ultrason, comme le Sense ID de Qualcomm.
    Samsung Galaxy S8 prise en main
    Le bilan général est extrêmement positif, car aucun téléphone sous Android ne combine en un seul appareil toutes les qualités du Galaxy S8 : photo, performance, design, écran, interface (et quelle belle interface), autonomie. Cependant, nous aurions aimé que le constructeur soit un peu plus généreux sur le stockage et la RAM. D’abord parce que cela aurait donné un peu plus de souplesse à Samsung Expérience. Ensuite parce que la concurrence chinoise est plus généreuse. Et enfin parce qu’au prix où est le mobile, nous trouvons cette attitude un peu pingre. Ce qui est dommage, car nous adorons le casque AKG et les adaptateurs fournis de série avec le mobile...

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